Qui dit Fariboles d’Hiver (Saison 3), dit neige… Nous avons décidé de passer en mode pneus neige…

Le Pilat… pas la dune!

Eric devant partir pour un coin de neige, s’est dit qu’à deux, on aurait de quoi fariboler (verbe du premier groupe : dire des phrases -citations ou proverbes- sans se prendre trop au sérieux). Effectivement, on est sur la route de l’Auvergne, dans le massif du Pilat, entre Vienne et Saint-Étienne… Nous quittions les Alpes-Maritimes et la région PACA en même temps. Les Fariboles s’exportent…

Nous avons été servis question froid : il y en avait. Avec de la neige aussi. Nous avons eu droit à des paysages magnifiques et à de belles rencontres, notamment Olivier Ponsot, magnifique poète et conteur et bel homme. Nous avons aussi récolté de bonnes Fariboles.

D’ailleurs, une “première”, j’apparais dans la quatrième faribole de la saison. Mon pantalon de neige (Oui, je suis de Nice) et ma veste faisaient pas mal de bruits de frottement… Il faisait froid. Ça se voit. Je vois surtout mon magnifique jeu de comédien. Imparable…

Un article!

Nous avons aussi trouvé du froid dans les Alpes-Maritimes, au-dessus du lac du Boréon. Il faisait -8°c… On avait le froid et la neige. Et Valentin Ehkirch, journaliste de Nice-Matin qui nous a suivi pour nos péripéties hivernales. Valentin nous a interrogé sans nous interviewer pour écrire son article. Merci Valentin!

Article de Nice-Matin – 20 janvier 2017

D’ailleurs, pour la photo, ne pas être pris de face mais de trois quarts comme le rusé Eric…

Questions d’ambiances…

Autre première, nous avons fait nos premières Fariboles dans un tunnel. C’est bien un tunnel… Sauf le vent frais qui souffle. Il fallait faire pas mal attention au son puisque je n’ai pas de micro externe. On s’est amusé avec les lumières, soit apportées, soit de l’extérieur. Belle ambiance

Dans les gorges du Cians et vers Valberg, nous avons tourné avec la neige qui fondait au soleil et qui tombait des branches. C’est joli et romantique sauf que je tiens à mon appareil que j’ai dû protéger avec mon coupe-vent ce qui procure un son étrange, à la fois sourd et plastique… Je me suis retrouvé au fond d’un puits exigu dans une posture peu agréable à me contorsionner pour surveiller l’écran de l’appareil. Pour Eric, ce n’était pas mieux vu que les bords du puits n’étaient pas sécurisés. Froide ambiance

Vers Gréolières-les-Neiges, nous étions sous le soleil dans des ruines avec une magnifique chapelle. D’autant magnifique qu’elle n’est que dans le flou. Mais l’image marche bien. On voit bien ce que c’est. Le temps était sombre sauf un rayon de lumière sur la chapelle que nous avons exploité. Heureusement qu’Eric avait la phrase qu’il fallait dans sa besace…

Vers le col de Vence, nous nous sommes retrouvés dans une brume sombre, inquiétante et cotonneuse et aux aboiements terrifiants. Bonne ambiance

Nous avons eu beaucoup de chances pour ces tournages. Il faut compter avec ainsi que sur une bonne dose d’improvisation et d’adaptation.

Nouvelle saison, nouveau générique…

Nous faisons toujours attention à ne pas dépasser les 17 secondes fatidiques… Cette fois-ci, nous avons opté pour la version “au coin du feu“. Ça se voit que ce n’est pas Eric qui écrit… Il allume le feu, c’est déjà énorme mais écrire à quelques centimètres de l’âtre, c’est une autre paire de manche… surtout quand il faut s’y prendre à plusieurs fois…

Encore une fois, 6 journées de tournage en un mois pour 18 Fariboles. On ne parle jamais du montage mais c’est long aussi. On se partage le travail. Je m’occupe des incrustations de textes et Eric des finalisations de son et on fait les montages. On a vraiment fait du chemin avec d’autres endroits où se sustenter mais aussi une expérience à Avignon dans un “restaurant” à 3 lettres qui restera inoubliable… Merci Eric… On pourra tout de même faire un guide des tables de faribolades…

Vivement les Fariboles de Printemps (Saison 4) que l’on puisse se réchauffer…

En attendant, vous pouvez nous trouver sur la page Facebook des Fariboles